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Constellations Familiales – en pratique

Les différentes places de cette méthode :


La place du constellateur

Même si les principes de base restent  identiques dans toutes les constellations familiales et systémiques, il y a autant de constellateurs que de manières de consteller.

Cette méthode requiert une bonne connaissance des lois systémiques ( les 3  principes de base*, mis en évidence par Bert Hellinger,) mais également une capacité d’accompagner le déroulement des constellations.

En effet, outre les principes essentiels du  respect de l’autre et de son histoire,  B.Hellinger a insisté sur la compétence pour l’animateur, à être présent dans une attitude de recentrage, d’intériorisation et de vacuité mentale. Cette condition requiert une longue pratique et une ascèse afin de parvenir à cet état interne de vide qui permet d’englober la totalité, pour être en contact avec le champ ( espace de l’information  manifestée dans l’énergie qui se dégage de toute constellation) ,tout en renonçant à « comprendre » ( dans le sens d’analyser) ce qui se déroule.

* les 3 principes de base selon Hellinger 

1) la règle de l’appartenance ( chacun  a droit à l’appartenance dans sa famille)
2) la règle de l’antériorité dans l’ordre générationnel, mais également dans les familles recomposées et dans la fratrie (  le 1er a priorité sur celui et ceux qui viennent après)
3) la règle de l’équilibre entre le prendre et le donner ( la balance des comptes familiales dans la verticalité autant que l’horizontalité)

Les constellations sont un outil thérapeutique  puissant. Il est important d’être prudent et de respecter le rythme du client.  Plusieurs niveaux de profondeur, de compréhension sont possibles, et chacun peut trouver ce dont il ou elle a besoin en fonction des informations qui peuvent s’intégrer.

Je privilégie  les mouvements de l’âme définis par Bert Hellinger, où les représentants peuvent agir et se déplacer selon leur ressenti (ce qui peut se traduire aussi dans le sens du mouvement interne de nos représentations, mais pas seulement, car dans des niveaux plus profonds, la personne peut se mettre en relation avec son âme, son être profond)

 La place du constellant  

  La personne qui demande une constellation est appelé le constellant. Celle-ci expose sa demande dans le groupe et choisit des représentants parmi les participants en fonction des propositions émises par l’intervenant. Ces représentants vont figurer des personnes connues ou non du client, mais également des places symboliques ( des pays par exemple).
la  personne, généralement est spectatrice de ce qui se déroule dans la constellation. L’intervenant vérifie régulièrement que ce qui se déroule est en lien avec l’histoire du constellant.

La place des représentants

la plupart du temps, ceux-ci ne se connaissent pas et ont  peu d’informations sur le rôle qui leur a été confié. Néanmoins, des phénomènes se produisent dans la gestuelle, la posture, les émotions, les perceptions corporelles qui fournissent ainsi une somme d’informations très précieuses pour le constellant et l’intervenant qui va ainsi guider la constellation vers sa résolution dans un ordre retrouvé.

la place de représentant sollicite beaucoup en termes d’énergie, de présence, d’implication. Ce qui se travaille pour chaque représentant à la place qu’ils occupent dans une constellation n’est jamais banal. Un cheminent thérapeutique se faufile ainsi pour chaque représentant. C’est la conscience qu’on en a qui fera la différence, à savoir de pouvoir utiliser aussi ces places comme des lieux de transformations souterraines.

les effets de la constellation 

La manifestation dans le monde tangible se fait à différents niveaux et le système familial de la personne est également modifié de façon plus ou moins perceptible en fonction de ce qui a été touché émotionnellement. Certaines constellations ont des résultats très immédiats, et ceci est compréhensible dans la mesure où la  personne est arrivée à maturation du problème qu’elle veut travailler en constellation. Pour d’autres, les résultats sont peu ou pas apparents, néanmoins, il se passe toujours quelque chose qui pourra se manifester lorsque les circonstances ( et la conscience) le permettront.

la plupart du temps, les participants se disent soulagés, avec le sentiment d’avoir  un grand poids en moins;  libérés d’une tension intérieure qui générait de multiples peurs; d’avoir envie d’avancer dans leur vie, de voir des perspectives d’avenir …

On constate  fréquemment que le retour dans la vie réelle offre des surprises inattendues : des nouvelles d’un proche qui se tenait éloigné et qui a été évoqué dans le travail de constellations, un repositionnement dans l’entourage familial, des relations qui s’améliorent, et surtout un sentiment d’ouverture  qui se déploie et amène des changements positifs.

Le cadre thérapeutique 

Il s’avère intéressant et efficace de procéder par étape, une constellation montre beaucoup de choses qui ne peuvent être intégrées par la conscience au moment où cela se produit. Il est donc nécessaire de laisser du temps entre chaque constellation.et il  est souhaitable de travailler dans un espace thérapeutique les contenus ayant émergé dans la constellation, afin d’élaborer et de « digérer » ce avec quoi la personne a été interpellée. La constellation  continue son chemin  en souterrain.

je propose généralement que les personnes en « découverte » de la méthode fassent une 1ère expérience en tant que participant, puis ntégrent ensuite un prochain groupe pour consteller sur le problème.

– quelques séances individuelles post constellation, permettent d’élaborer et d’ntégrer des contenus ayant émergé.

– quand à la fréquence, il ne s’agit pas d’enchainer les constellations. Ce n’est pas une thérapie mais un outil thérapeutique.

Pour expérimenter les stages, les ateliers de constellations familiales à Bordeaux 

plus d’infos sur le site www.lesconstellationsfamiliales.com

@tousdroits réservésMaureenBoigen

 

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Les constellations familiales, ce que l’on peut en attendre ?

 

Ce que l’on peut attendre d’une constellation familiale varie avec la demande qui est présentée :

Fréquemment, les personnes se font déjà une idée de ce qu’elle souhaite travailler en fonction du problème amené.  Or l’expérience montre, la plupart du temps, que ce qui va se dérouler dans le processus de la constellation concerne un autre aspect  non conscientisé par la  personne qui a demandé la constellation.

D’une façon générale, il est nécessaire d’être prêt pour faire une constellation afin que celle-ci puisse amener tous les bénéfices thérapeutiques souhaitables.Mais il n’est pas évident de savoir si c’est le cas, c’est pourquoi une première expérience en tant que représentant est importante. Un chemin se profile déjà dans l’inconscient lorsqu’un participant prend un rôle pour la 1ère fois.

Une constellation effectuée « au bon moment » amène des changements positifs et des bénéfices peuvent se manifester de façon très rapide et  inattendue ou bien rester en attente d’éclosion  (jusqu’à  quelques années).

Apaisement, soulagement, dégagement, distance sont des ressentis qui reviennent souvent en fin de stage ou quelques temps plus tard. Mais également l’entourage profite d’une constellation effectuée par un de ses membres. Des synchronicités apparaissent et laissent supposer la justesse de ce qui a été touché et réparé. ( voir dans la rubrique articles, des expériences surprenantes vécues par des participants)

les constellations ne font pas de miracles, elles sont  particulièrement adaptées lorsque l’on se sent prêt au changement.

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Les constellations familiales, qu’est ce que c’est ?

 LES CONSTELLATIONS FAMILIALES et SYSTEMIQUES, Qu’est ce que c’est ?

Le passé ancestral laisse ses traces plus ou moins visibles dans la descendance.Des situations antérieurement tragiques créent des systèmes de croyances.  Chaque croyance génère de la fixité. On se fixe ainsi sur le passé en restant fidèle à nos croyances. Et la fixité donne forme, crée une forme qui devient une réalité en lien avec ce que nous fixons.

Certaines places dans la famille, dans  la fratrie se retrouvent plus exposées que d »autres à subir le poids familial Ces places sont souvent en résonance avec des membres exclus de la famille qu’il nous appartient de réhabiliter.. Les exclus  dans la constellation, reprennent leur droit d’appartenance au système en réintégrant leur place, soulageant ainsi les plus jeunes générations du fardeau dont elles se sont chargées par désir de répondre aux attentes inconscientes de leur environnement.

 La méthode des constellations familiales et systémiques permet de sortir du désordre générationnel, de se désidentifier des souffrances vécues par nos ancêtres, de se libérer des dettes familiales,… ..

Retrouver le sens de sa vie, rentrer dans le flux de la vie, poser  un  regard fertile sur le monde, tels sont quelques uns des bénéfices des constellations qu’il vous appartiendra d’expérimenter au cours d’un stage.

Il existe différents types de constellations entre autres :

  • constellations familliales ; celles initialement développées par B. Hellinger – qui ont évoluées  par la suite en mouvements de l’âme
  • les constellations aveugles ou cachées (on sait peu d’information sur le sujet, le thème apporté par la personne)
  • les constellations structurelles (développées par Matthias Varga von Kibéd, – dont font partie le -Tétralemme   et les constellations de polarité (triangle de valeurs) (
  • les constellations de problème ( on met en scène le problème énoncé par la personne avec des places prédéfinies telles que : focus, but, obstacles, ressources, tâches, gain..)

Toutes les constellations sont systémiques, dans la mesure où un élément peut influer sur un autre et modifier les dynamiques en cours.

Selon Bertold Ulsamer, :dans une constellation, on observe 3 dimensions :

  • les faits
  • les dynamiques
  • les ordres

La théorie du champ

Reliée à la phénoménologie, dans l’observation ( et non l’interprétation) de ce qui émerge dans le présent en mouvement, quoi que cela puisse être, la théorie du champ est une notion maîtresse dans la méthode des constellations. Bert Hellinger met l’accent sur cette dimension « qui sait » ( il parle de « grande âme »)  et la priorité pour le thérapeute de se « connecter » au champ pour suivre le processus qui se déroule dans la constellation.

La théorie du champ se réfère à la physique quantique dont l’un des principes est la non-séparabilité des éléments, tout est relié. Ainsi les intrications (enchevêtrements, entremêlements) se font jour et laissent apparaître les désordres inhérents à un système à travers un individu.  Autant les désordres se font jour, et autant la solution est présente  pour que le système retrouve son homéostasie. C’est en se reliant à cette dimension qui nous dépasse que nous pouvons accéder à ce dont l’âme à besoin pour avancer sur le chemin de l’expérience de vie.

L’orientation vers la solution oriente vers la recherche des ressources et des objectifs.

Espace et temporalité

Les constellations externalisent dans l’espace tridimensionnel les représentations intérieures. Un des aspect spécifique est l’abolition du temps dans le cadre de la constellation : passé, présent et futur se frôlent, se conjuguent, ( Il en est ainsi dans notre réalité psychique) et ces renversements chronologiques cherchent à rétablir un ordre manquant, générateur de symptômes au sein de la famille et/ou de l’individu. Ainsi le groupe devient matrice pour que des vécus antérieurs puissent émerger de la mémoire corporelle  afin de trouver une résolution.

La place du corps

Un des aspects les plus surprenants dans cette méthode est le ressenti vécu par les participants intervenants dans un rôle au service d’une constellation d’une personne qu’ils ne connaissent pas. Comment expliquer les sensations de froid, de chaleur, les émotions de colère, de peur, les mouvements de se laisser tomber et de vouloir s’allonger au sol,…   ce que l’on appelle perceptions représentatives

La perception représentative fait appel au corps et non pas à l’intellect.  la place donnée au corps de perception est primordiale. Le corps  devient l’antenne réceptrice d’informations précieuses.  Sensations diverses, émotions, mouvements sont autant d’expressions du « corps qui sait » et qui répond au champ phénoménologique. L’intellect, l’analyse ne sont pas compatibles pour vivre l’expérience des constellations. les participants deviennent réceptacles et se laissent traverser par ce qui se produit dans le champ de la constellation.

Ces phénomènes ne peuvent avoir lieu que dans le cadre du groupe et se coordonnent à ce qui se passe dans les dynamiques, les informations, les émotions, les paroles qui s’expriment.

Le changement, le désir, la transformation sont liés au corps. C’est aussi dans notre corps que nos mémoires généalogiques s’engrangent et se rappellent à nous dans toutes formes de symptômes.

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06 43 18 52 81

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psychothérapie transgénérationnelle

                      les séances individuelles avec la thérapie transgénérationnelle

Travailler  son arbre intérieur implique de revisiter son histoire personnelle  à partir de l’histoire familiale. C’ est un processus thérapeutique profond et puissant qui demande une certaine maturité pour  en faire l’expérience.

La confrontation avec les loyautés inconscientes, les souffrances vécues par les plus proches, est une étape initiatrice qui confère à celui ou celle qui s’y engage le statut d’héritier.

En d’autres termes, l’héritier devient l’adulte engagé et responsable de sa propre vie dés lors qu’il s’approprie l’héritage en l’ayant conscientisé.

 

  • Les séances en thérapie transgénérationnelle

le travail s’effectue à partir de l’arbre psychogénéalogique – des recherches sur la généalogie familiale sont souhaitables mais non indispensables..

¤ comprendre les transmissions inconscientes à partir des prénoms, dates, lieux, évènements de l’histoire familiale.et donner du sens à sa place.

¤ Trouver des réponses à des problématiques actuelles, à des blessures récentes ou plus anciennes, à des souffrances enracinées.

¤ se relier à l’histoire de sa famille, rétablir l’appartenance et rencontrer d’autres dimensions de sa vie en restaurant les places exclues de l’arbre ancestral.

¤ libérer des angoisses, des émotions incompréhensibles en retrouvant les loyautés inconscientes du système familial.

Au fil des séances, l’histoire personnelle  prend un autre relief et l’e récit de l’histoire familiale se modifie, favorisant  la différenciation et l’autonomie du sujet vis à vis du passé familial.

les séances engagent le corps pour retrouver confiance, asseoir le sentiment d’identité et modifier les représentations mentales infiltrées par le passif familial. . J’associe différentes techniques corporelles (rêve éveillé, gestalt transgénérationnelle, configurations familiales, dessin) afin de libérer les mémoires émotionnelles , apporter une dimension transformationnelle lors de situations bloquées et réconcilier le sujet avec lui-même a travers son histoire.

  • les supports :

¤ dessin ( arbre généalogique et autres)

¤ rêve éveillé et visualisation créatrice (technique  apparentée à l’hypnose)

¤ configurations familiales

¤ constellations individuelles

¤ EFT ( émotionnal freedom technique)

  • cadre des séances

Il faut compter une dizaine de séances pour travailler sur l’arbre généalogique à partir d’une question.  En fonction de certains paramètres ( demande de la personne, travail sur soi déjà effectué ou pas, histoire familiale..) il se peut que le  processus transgénérationnel  demande à s’étaler sur une plus longue durée.

 

 

 

 

l’Identité

Le chemin vers l’identité passe par des identifications. Celles ci concernent en tout premier lieu les identifications aux parents et à l’environnement familial.  Selon les familles, les traditions, l’histoire, l’enfant va être imprégné d’autres modèles soit familiaux (fratrie, grand-parents, oncles et tantes ….) soit dans des réseaux relationnels extra familiaux (famille d’accueil par ex.).

En grandissant, l’enfant se socialise à travers le milieu scolaire, voire universitaire. Certains enseignants auront une aura de « Maître » pour celui ou celle en mal de transmissions, qui cherche des références et des identifications qui le (la) mette sur le chemin de son identité.

L’identification, si elle s’incruste comme une réalité  devient un faux self, c’est à dire que l’on s’investit dans une personnalité qui n’est pas soi.  C’est une béquille dont on a besoin un certain temps, le temps de se re-trouver. De la même façon que l’on quitte ses parents un jour pour entrer dans sa propre vie en créant une famille ou autre chose.

L’identité résonne avec la capacité à être soi-même (identique à soi) : en accord avec ses désirs , et sa façon de regarder et d’être au monde. Ce qui demande une certaine maturité.

L’identité s’acquiert au cours d’un processus tout au long duquel il est nécessaire de renouer des liens avec son histoire familiale, dans ce qui a été transmis et qu’il est nécessaire de s’approprier pour se construire.

Il y a des histoires douloureuses, il y a des arbres « malades », abimés, mutilés, tant certains évènements historiques ont été tragiques. Comment se reconstruire ? Comment avoir l’ambition d’être soi sans honte ni culpabilité ?

Au-delà des situations, des évènements,  il y a des hommes et des femmes. Chacun(e) porte une histoire comme une empreinte déposée dés la conception. L’époque, les traditions, la culture, le milieu social vont modeler cette empreinte et devenir des constituants de l’identité.

Chaque être porte une vérité inscrite au plus profond de lui qui mérite d’être transmise, afin de poursuivre ce qui a été interrompu, afin que vivent les espoirs de réalisations qui sont restés innaboutis afin de mettre au monde l’être qui demande à naître à chaque génération.

Aller vers son identité constitue l’objectif de toute démarche thérapeutique.
Or le travail thérapeutique avec l’arbre généalogique révèle d’une façon tellement évidente combien chaque individu, pendant un temps plus ou moins long de sa vie, se trouve parasité, de façon inconsciente, par des situations ou des personnages (fantômes) ayant vécu à une (ou des ) génération(s) antérieure(s).

Le travail avec l’arbre généalogique replace chaque personnage dans sa vie et ceci afin de laisser l’espace au sujet pour prendre conscience de ce qui lui appartient en propre et de ce à quoi jusqu’alors il était identifié. Cette ouverture crée une disponibilité nouvelle et peut permettre l’émergence du potentiel à être. Cela montre aussi les limites de la thérapie transgénérationnelle et le moment où il devient nécessaire d’accompagner la personne pour se replacer dans son existence et retisser des liens avec elle-même.

Le sentiment d’identité touche au plus près la dimension existentielle de l’être. Etre soi implique de devenir autonome tant affectivement que matériellement de sa famille. Vaste programme qui demande toute une rééducation des sens : toucher, sentir, regarder, entendre son besoin, ses désirs propres.

C’est trouver et occuper sa place pleinement : psychiquement et physiquement.
C’est sur cette notion de place que va s’appuyer la psycho-généalogie afin qu’une personne s’approprie  son identité.

Marcher vers son identité, c’est prendre conscience de ses racines pour être bien dans ses branches…

Maureen BOIGEN

 

la Transmission, Où je vais ?

La transmission (du latin, transmissio : trajet) fait référence à un mouvement, une trajectoire.

on peut rapprocher transmission et tradition ( du latin, tradere : cheminer), qui indique, entre autres, un déplacement et un processus, une continuité dans des étapes d’évolution.

dans la culture juive, la transmission est liée à la tradition. la tradition se rapporte à la réalité du quotidien et ce qui peut se transmettre ou pas de cette réalité à travers les générations.

D’une génération à l’autre, les idées, les modes de vie, les héritages culturels, économiques, symboliques, transitent via des époques plus ou moins agitées ou tragiques.

 

La première transmission,

bien avant la naissance voire avant la conception concerne la pérennité du nom de famille.

Les transmissions constituent un lieu de passage entre l’origine et l’identité et c’est cet endroit qui est le plus sollicité durant le travail thérapeutique autour de l’Arbre généalogique. C’est là que sont concentrées les notions d’héritages, qu’ils soient physique, matériel ou spirituel.

 

L’idée de la transmission nous amène vers la succession : 

*Succession des générations : des lignées qui se sont constituées

*Succession de l’histoire telle qu’elle s’est vécue au fil du temps

*Succession des biens matériels et immatériels

 

les transmissions inconscientes ( secrets, non-dits, blessures et traumatismes)

Ce qui se transmet n’est pas toujours visible, il y a les contenus conscients et inconscients d’une transmission.

La transmission c’est la trame sur laquelle vient se tisser, se mêler des morceaux d’histoires, de situations, de relations, de sentiments, d’émotions. C’est le contenu principal de chaque existence et c’est à partir d’une transmission que l’on s’interroge sur son origine, et c’est à partir de l’identification de cette origine que l’on peut choisir d’aller sur un chemin d’identité, ou bien vivre les dynamiques répétitives inconscientes des modèles familiaux.

L’attention portée à tout phénomène répétitif est primordiale, car c’est à cet endroit que peut s’effectuer un levier vers la transformation, vers l’autonomie d’un sujet.

 

L’intervention en psycho-généalogie porte dans un premier temps sur  les transmissions visibles, à décoder dans leur sens caché :

  • Les prénoms et leurs significations, le sens attribué à la préférence de ce choix, les prénoms qui se répètent en fonction des places, les prénoms avec en arrière plan le projet parental…..
  • Les métiers et le lien avec ceux exercés à une autre génération
  • Les maladies et tout ce qui touche à l’intégrité corporelle : les suicides, les fausses couches, les IVG, les dépressions, les accidents…..
  • Les dates anniversaires

En ce qui concerne les transmissions invisibles, nous trouverons pêle-mêle : les secrets, les non-dits, les échecs, les conflits ,les identifications, les contrats familiaux conscients et inconscients, les croyances et les différents héritages : psychique, matériel, physique (ressemblances), les loyautés familiales.
La transmission touche le sujet dans ses racines, son ORIGINE, mais aussi en tant qu’héritier dans ce que lui-même peut re-donner, faire passer  à sa descendance. Il se situe au point de convergence de deux lignées avec l’impératif de transmettre à son tour.
Va–t-il produire à partir de ce qu’il a reçu ou reproduire sans conscientiser et perpétuer ainsi la chaîne des répétitions ?

 

Maureen BOIGEN


L’origine : D’où je viens ?

icon_onS’interroger sur ses origines revient à questionner d’une part la conception, puis la naissance et d’autre  part les places générationnelles qui ont présidé à sa propre existence.

 

dans le travail psychogénéalogique, la recherche d’indices ( dates importantes, évènements, noms et prénoms, lieux, métiers etc..) visent à renseigner sur le projet parental et le projet familial inconscient de concevoir un enfant, afin de maintenir l’équilibre du système familial.

On retrouve dans la plupart des sociétés qu’elles soient modernes ou traditionnelles, ce calcul inconscient qui préside à la conception d’un enfant dans un groupe familial suffisamment lié par une mémoire commune. C’est bien cette mémoire que l’on cherche à réactiver dans un but thérapeutique afin de retrouver le sens de sa place et de sa présence dans le monde.

L’origine interroge aussi la question de la filiation.

« La filiation est une règle sociale qui définit l’appartenance d’un individu à un groupe » (Françoise Héritier, Masculin/Féminin).

dans de nombreux arbres généalogiques, la question de la filiation se manifeste sous de multiples formes que ce soit dans le dessin produit en séance, ou par des lapsus, des trous de mémoire sur certaines places de l’arbre familial ou dans la manière d’évoquer le récit de la famille.

Le doute voire le secret de filiation représente une part importante des démarches qui s’orientent vers l’approche transgénérationnelle. Ceci est dû notamment à la possibilité de »faire » un enfant sans nécessité de connaître le futur père, au fait que notre époque est l’héritière d’un passé agité où de nombreuses familles se sont décomposées suite aux évènements tragiques qui ont marqué la 1ère moitié du 20 ème siècle.

Il ne s’agit pas de connaitre la vérité à tout prix, mais de reconnaître les endroits de l’arbre ou des secrets ont pu se former ( dans le but de maintenir une cohésion familiale) et bien sûr de s’en détacher.

le simple fait de mettre en place sa famille que ce soit par le dessin d’un arbre généalogique ou bien lors d’un travail en constellations  offre un visuel sur des places fondatrices que généralement la personne n’a pas connu. L’effet thérapeutique se fait sentir rapidement en se situant face à ses origines.

 

Maureen BOIGEN