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psychothérapie transgénérationnelle

                      les séances individuelles avec la thérapie transgénérationnelle

Travailler  son arbre intérieur implique de revisiter son histoire personnelle  à partir de l’histoire familiale. C’ est un processus thérapeutique profond et puissant qui demande une certaine maturité pour  en faire l’expérience.

La confrontation avec les loyautés inconscientes, les souffrances vécues par les plus proches, est une étape initiatrice qui confère à celui ou celle qui s’y engage le statut d’héritier.

En d’autres termes, l’héritier devient l’adulte engagé et responsable de sa propre vie dés lors qu’il s’approprie l’héritage en l’ayant conscientisé.

 

  • Les séances en thérapie transgénérationnelle

le travail s’effectue à partir de l’arbre psychogénéalogique – des recherches sur la généalogie familiale sont souhaitables mais non indispensables..

¤ comprendre les transmissions inconscientes à partir des prénoms, dates, lieux, évènements de l’histoire familiale.et donner du sens à sa place.

¤ Trouver des réponses à des problématiques actuelles, à des blessures récentes ou plus anciennes, à des souffrances enracinées.

¤ se relier à l’histoire de sa famille, rétablir l’appartenance et rencontrer d’autres dimensions de sa vie en restaurant les places exclues de l’arbre ancestral.

¤ libérer des angoisses, des émotions incompréhensibles en retrouvant les loyautés inconscientes du système familial.

Au fil des séances, l’histoire personnelle  prend un autre relief et l’e récit de l’histoire familiale se modifie, favorisant  la différenciation et l’autonomie du sujet vis à vis du passé familial.

les séances engagent le corps pour retrouver confiance, asseoir le sentiment d’identité et modifier les représentations mentales infiltrées par le passif familial. . J’associe différentes techniques corporelles (rêve éveillé, gestalt transgénérationnelle, configurations familiales, dessin) afin de libérer les mémoires émotionnelles , apporter une dimension transformationnelle lors de situations bloquées et réconcilier le sujet avec lui-même a travers son histoire.

  • les supports :

¤ dessin ( arbre généalogique et autres)

¤ rêve éveillé et visualisation créatrice (technique  apparentée à l’hypnose)

¤ configurations familiales

¤ constellations individuelles

¤ EFT ( émotionnal freedom technique)

  • cadre des séances

Il faut compter une dizaine de séances pour travailler sur l’arbre généalogique à partir d’une question.  En fonction de certains paramètres ( demande de la personne, travail sur soi déjà effectué ou pas, histoire familiale..) il se peut que le  processus transgénérationnel  demande à s’étaler sur une plus longue durée.

 

 

 

 

l’Identité

Le chemin vers l’identité passe par des identifications. Celles ci concernent en tout premier lieu les identifications aux parents et à l’environnement familial.  Selon les familles, les traditions, l’histoire, l’enfant va être imprégné d’autres modèles soit familiaux (fratrie, grand-parents, oncles et tantes ….) soit dans des réseaux relationnels extra familiaux (famille d’accueil par ex.).

En grandissant, l’enfant se socialise à travers le milieu scolaire, voire universitaire. Certains enseignants auront une aura de « Maître » pour celui ou celle en mal de transmissions, qui cherche des références et des identifications qui le (la) mette sur le chemin de son identité.

L’identification, si elle s’incruste comme une réalité  devient un faux self, c’est à dire que l’on s’investit dans une personnalité qui n’est pas soi.  C’est une béquille dont on a besoin un certain temps, le temps de se re-trouver. De la même façon que l’on quitte ses parents un jour pour entrer dans sa propre vie en créant une famille ou autre chose.

L’identité résonne avec la capacité à être soi-même (identique à soi) : en accord avec ses désirs , et sa façon de regarder et d’être au monde. Ce qui demande une certaine maturité.

L’identité s’acquiert au cours d’un processus tout au long duquel il est nécessaire de renouer des liens avec son histoire familiale, dans ce qui a été transmis et qu’il est nécessaire de s’approprier pour se construire.

Il y a des histoires douloureuses, il y a des arbres « malades », abimés, mutilés, tant certains évènements historiques ont été tragiques. Comment se reconstruire ? Comment avoir l’ambition d’être soi sans honte ni culpabilité ?

Au-delà des situations, des évènements,  il y a des hommes et des femmes. Chacun(e) porte une histoire comme une empreinte déposée dés la conception. L’époque, les traditions, la culture, le milieu social vont modeler cette empreinte et devenir des constituants de l’identité.

Chaque être porte une vérité inscrite au plus profond de lui qui mérite d’être transmise, afin de poursuivre ce qui a été interrompu, afin que vivent les espoirs de réalisations qui sont restés innaboutis afin de mettre au monde l’être qui demande à naître à chaque génération.

Aller vers son identité constitue l’objectif de toute démarche thérapeutique.
Or le travail thérapeutique avec l’arbre généalogique révèle d’une façon tellement évidente combien chaque individu, pendant un temps plus ou moins long de sa vie, se trouve parasité, de façon inconsciente, par des situations ou des personnages (fantômes) ayant vécu à une (ou des ) génération(s) antérieure(s).

Le travail avec l’arbre généalogique replace chaque personnage dans sa vie et ceci afin de laisser l’espace au sujet pour prendre conscience de ce qui lui appartient en propre et de ce à quoi jusqu’alors il était identifié. Cette ouverture crée une disponibilité nouvelle et peut permettre l’émergence du potentiel à être. Cela montre aussi les limites de la thérapie transgénérationnelle et le moment où il devient nécessaire d’accompagner la personne pour se replacer dans son existence et retisser des liens avec elle-même.

Le sentiment d’identité touche au plus près la dimension existentielle de l’être. Etre soi implique de devenir autonome tant affectivement que matériellement de sa famille. Vaste programme qui demande toute une rééducation des sens : toucher, sentir, regarder, entendre son besoin, ses désirs propres.

C’est trouver et occuper sa place pleinement : psychiquement et physiquement.
C’est sur cette notion de place que va s’appuyer la psycho-généalogie afin qu’une personne s’approprie  son identité.

Marcher vers son identité, c’est prendre conscience de ses racines pour être bien dans ses branches…

Maureen BOIGEN

 

la Transmission, Où je vais ?

La transmission (du latin, transmissio : trajet) fait référence à un mouvement, une trajectoire.

on peut rapprocher transmission et tradition ( du latin, tradere : cheminer), qui indique, entre autres, un déplacement et un processus, une continuité dans des étapes d’évolution.

dans la culture juive, la transmission est liée à la tradition. la tradition se rapporte à la réalité du quotidien et ce qui peut se transmettre ou pas de cette réalité à travers les générations.

D’une génération à l’autre, les idées, les modes de vie, les héritages culturels, économiques, symboliques, transitent via des époques plus ou moins agitées ou tragiques.

 

La première transmission,

bien avant la naissance voire avant la conception concerne la pérennité du nom de famille.

Les transmissions constituent un lieu de passage entre l’origine et l’identité et c’est cet endroit qui est le plus sollicité durant le travail thérapeutique autour de l’Arbre généalogique. C’est là que sont concentrées les notions d’héritages, qu’ils soient physique, matériel ou spirituel.

 

L’idée de la transmission nous amène vers la succession : 

*Succession des générations : des lignées qui se sont constituées

*Succession de l’histoire telle qu’elle s’est vécue au fil du temps

*Succession des biens matériels et immatériels

 

les transmissions inconscientes ( secrets, non-dits, blessures et traumatismes)

Ce qui se transmet n’est pas toujours visible, il y a les contenus conscients et inconscients d’une transmission.

La transmission c’est la trame sur laquelle vient se tisser, se mêler des morceaux d’histoires, de situations, de relations, de sentiments, d’émotions. C’est le contenu principal de chaque existence et c’est à partir d’une transmission que l’on s’interroge sur son origine, et c’est à partir de l’identification de cette origine que l’on peut choisir d’aller sur un chemin d’identité, ou bien vivre les dynamiques répétitives inconscientes des modèles familiaux.

L’attention portée à tout phénomène répétitif est primordiale, car c’est à cet endroit que peut s’effectuer un levier vers la transformation, vers l’autonomie d’un sujet.

 

L’intervention en psycho-généalogie porte dans un premier temps sur  les transmissions visibles, à décoder dans leur sens caché :

  • Les prénoms et leurs significations, le sens attribué à la préférence de ce choix, les prénoms qui se répètent en fonction des places, les prénoms avec en arrière plan le projet parental…..
  • Les métiers et le lien avec ceux exercés à une autre génération
  • Les maladies et tout ce qui touche à l’intégrité corporelle : les suicides, les fausses couches, les IVG, les dépressions, les accidents…..
  • Les dates anniversaires

En ce qui concerne les transmissions invisibles, nous trouverons pêle-mêle : les secrets, les non-dits, les échecs, les conflits ,les identifications, les contrats familiaux conscients et inconscients, les croyances et les différents héritages : psychique, matériel, physique (ressemblances), les loyautés familiales.
La transmission touche le sujet dans ses racines, son ORIGINE, mais aussi en tant qu’héritier dans ce que lui-même peut re-donner, faire passer  à sa descendance. Il se situe au point de convergence de deux lignées avec l’impératif de transmettre à son tour.
Va–t-il produire à partir de ce qu’il a reçu ou reproduire sans conscientiser et perpétuer ainsi la chaîne des répétitions ?

 

Maureen BOIGEN


L’origine : D’où je viens ?

icon_onS’interroger sur ses origines revient à questionner d’une part la conception, puis la naissance et d’autre  part les places générationnelles qui ont présidé à sa propre existence.

 

dans le travail psychogénéalogique, la recherche d’indices ( dates importantes, évènements, noms et prénoms, lieux, métiers etc..) visent à renseigner sur le projet parental et le projet familial inconscient de concevoir un enfant, afin de maintenir l’équilibre du système familial.

On retrouve dans la plupart des sociétés qu’elles soient modernes ou traditionnelles, ce calcul inconscient qui préside à la conception d’un enfant dans un groupe familial suffisamment lié par une mémoire commune. C’est bien cette mémoire que l’on cherche à réactiver dans un but thérapeutique afin de retrouver le sens de sa place et de sa présence dans le monde.

L’origine interroge aussi la question de la filiation.

« La filiation est une règle sociale qui définit l’appartenance d’un individu à un groupe » (Françoise Héritier, Masculin/Féminin).

dans de nombreux arbres généalogiques, la question de la filiation se manifeste sous de multiples formes que ce soit dans le dessin produit en séance, ou par des lapsus, des trous de mémoire sur certaines places de l’arbre familial ou dans la manière d’évoquer le récit de la famille.

Le doute voire le secret de filiation représente une part importante des démarches qui s’orientent vers l’approche transgénérationnelle. Ceci est dû notamment à la possibilité de »faire » un enfant sans nécessité de connaître le futur père, au fait que notre époque est l’héritière d’un passé agité où de nombreuses familles se sont décomposées suite aux évènements tragiques qui ont marqué la 1ère moitié du 20 ème siècle.

Il ne s’agit pas de connaitre la vérité à tout prix, mais de reconnaître les endroits de l’arbre ou des secrets ont pu se former ( dans le but de maintenir une cohésion familiale) et bien sûr de s’en détacher.

le simple fait de mettre en place sa famille que ce soit par le dessin d’un arbre généalogique ou bien lors d’un travail en constellations  offre un visuel sur des places fondatrices que généralement la personne n’a pas connu. L’effet thérapeutique se fait sentir rapidement en se situant face à ses origines.

 

Maureen BOIGEN