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Un livre nouveau à paraître sur les constellations

                                                        UN NOUVEAU LIVRE A PARAITRE SUR LES CONSTELLATIONS

10 ans après mon 1er livre « L’Expérience de l’Arbre », je poursuis mes réflexions sur les liens discrets et indiscrets avec notre passé familial qui impactent le présent de nos vies.

La psychogénéalogie est véritablement une méthode thérapeutique à part entière impliquant  une démarche pour comprendre le sens des transmissions inconscientes en lien avec la place que l’on occupe dans sa famille et sa généalogie. C’est un travail thérapeutique puissant qui nous relie à des mémoires profondes et à l’héritage dont nous sommes dépositaire.

Avec les constellations, nous entrons dans une autre dimension car la méthode elle-même se situe dans le champ systémique, phénoménologique et énergétique. C’est une expérience forte, surprenante qui nous amène, au-delà de notre expérience individuelle, à  contacter des plans de l’inconscient familial et collectif, en live….

Ce livre est ouvert sur le monde des constellations à travers mon expérience, mes réflexions, mes recherches sur cette méthode qui, pour moi, est complètement ajustée à la période dans laquelle se trouve le monde aujourd’hui.  On ne peut faire l’impasse de l’inconscient collectif sur nos états de santé mentale et physique.

Pouvoir se relier à des systèmes plus vastes nous amène à toucher d’autres dimensions de conscience dans des expériences transpersonnelles et ainsi à ouvrir ce que l’on appelle le champ des possibles.  Conjuguer cette expérience avec la phénoménologie (dans l’observation de ce qui est, sans interprétation) est une découverte et un sens nouveau peut apparaître dans les situations présentées dans les constellations.

 

Date de parution : 17 Septembre 2022

 

 

 

4ème de couverture :

Que sont les constellations familiales ?

En quoi peuvent-elles nous aider à comprendre l’histoire de notre place dans notre cercle familial ? Comment nous permettent-elles de nous affranchir des ombres qui l’encombre et de cheminer plus sereinement dans notre vie ?

Créées par Bert Hellinger dans les années 1990, les constellations familiales considèrent que les difficultés et/ou névroses que nous portons prennent racine dans l’histoire de notre famille et de nos ancêtres. Des membres autrefois exclus, des événements passés (conflits, deuils, maladies) occultés et non réglés… Tout cela entraîne des répercussions sur nous-mêmes. À la manière d’un jeu de rôle (sans en être un) , les constellations familiales permettent de reproduire notre système familial pour mieux le comprendre et s’en défaire.

Dans cet ouvrage, Maureen Boigen nous parle avec justesse de cette méthode des constellations qui permet d’éclairer les multiples facettes de notre vie, de notre être et de notre rapport au monde. Profondément thérapeutique, cette pratique relance une communication avec les parties de l’histoire multiple des groupes familiaux.

www.secretdetoiles.com

14,95 € TTC

MDS : SR00791

L’auteure

Pyschothérapeute  en analyse psycho-organique et transgénérationnelle,
formatrice, Maureen Boigen transmet avec passion depuis plus de 20 ans, son enseignement  basé sur les mécanismes de transmissions inconscientes présents dans les constellations familiales.

SOMMAIRE.

Introduction. . . . . . . .

avant propos

CHAPITRE I :

 

AU COEUR DES CONSTELLATIONS :

SYSTÉMIE ET PHÉNOMÉNOLOGIE. . . 

 

1. Historique du mouvement syst.mique. . . 

Les premiers pas de la thérapie familiale. .

Une équipe de pionniers . . . .

Bert Hellinger et les constallations familiales. . . .

2. La vision syst.mique . . . . . . . . . . .

3. Deux approches essentielles. . . . 

L’approche constructiviste . . . . 

L’approche phénoménologique. . . 

4. Systémie et constellations familiales. .

Le corps familial. . . . . . . . . . . . 

Deux systèmes familiaux : le système d’origine

et le système actuel. . . . . . . 

Équilibre et compensation. . . . .

Les dynamiques relationnelles. .

La philosophie des constellations.

 

CHAPITRE II :

 

PRATIQUE DES CONSTELLATIONS FAMILIALES

ET SYSTÉMIQUES 

 

1. Qu’est-ce qu’une constellation ?. 

Avant d’aller plus loin. . . . . . . . 

Les différents protagonistes des constellations. . . . 

2. L’exp.rience singuli.re des constellations. . . .

Le langage relationnel du corps. . . 

Les perceptions des représentants. . . 

3. Les mouvements de l’.me et de l’amour. . . .

4. Les diff.rents types de constellations . . . 

Les constellations structurelles. . .

Les constellations archétypages. . . 

Les constellations d’organisation. . 

Les constellations sociétales. . . 

Les constellations individuelles . .

Les constellations en distanciel . 

CHAPITRE III :

 

LES PRINCIPES À L’OEUVRE

DANS LES CONSTELLATIONS. 

 

 

 

1. Les ordres cach.s. . . .

Les émotions. . . . . . . .

La conscience. . . 

Les ordres de l’amour . 

2. L’appartenance et le lien. . 

L’appartenance du côté de la psychologie. . 

Les loyautés . . .

Les loyautés dites invisibles. 

La réparation des liens. . . .

Appartenance et exclusion, un couple

implicitement consensuel. . . . . 

Le « Je te vois », la place du regard. 

L’équilibre entre donner et recevoir. .

Recevoir la vie. . . . . . . . 

Dons, dettes et conscience systémique. . .

3. L’ordre . . . . . . . 

 

CHAPITRE IV :

 

LES DYNAMIQUES INCONSCIENTES

DANS LES INTRICATIONS. . 

 

1. L’intrication . . . . . . .

Dynamiques inconscientes. . .

La parentification. . . . . . .

Dynamiques et culpabilité dans le système

familial . . . .

2. Victime et coupable. . . . . .

3. Le mouvement interrompu. . 

 

 

CHAPITRE V :

 

DIMENSION TRANSGÉNÉRATIONNELLE. . .

 

1. Diff.rences entre psychog.n.alogie

et constellations familiales. . .

Psychogénéalogie… . . . . . . . 

…ou constellations familiales. . .

2. Ttraumatismes individuels et

transg.n.rationnels . .

Qu’est-ce qu’un traumatisme ?. . . 

Les secrets transpirent et conspirent. 

Le traumatisme dans les constellations. 

3. Champ des anc.tres et r.silience 

CHAPITRE VI :

 

CAS PRATIQUES. . . . . . .

 

1. Jean-Claude et l’entre-deux. . .

2. Alice et le f.minin maltrait. . . .

3. Dominique et l’Espagne. . .

4. Charl.ne et l’enracinement .

 

CONCLUSION. . 

 

Bibliographie. . 

Du confinement au Passage

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Du confinement au Passage

Ouvertures transgénérationnelles au re-nouveau (pour déconfiner  des vies antérieures et/ou intérieures)

Je ne m’étendrai pas sur le confinement, devenu le mot de passe  dont on ne peut plus se passer… et de son impact en fonction des situations de chacun.

Si on réfléchit à cet état de crise sanitaire qui  concerne plusieurs milliards d’individus,  on a du mal à réaliser l’ampleur de ce qui se présente à nous  tant au niveau individuel  que collectif.   Chacun chacune de nous appréhende cette situation  dans  différentes façons  de la vivre, de la penser avec les disparités dans les situations allant de l’isolement , une plus ou moins grande solitude, un envahissement, une surcharge mentale, un épuisement physique et pour tous un sentiment profond que quelque chose (nous) arrive qui dessinera l’ a-venir dans d’autres façons d’être au monde.

Il est certain que nous ne pourrons plus revenir comme « avant » au vu de ce que chacun aura traversé et de l’impact  produit dans nos représentations de nous -même, des autres, du monde,  à l’extérieur sur nos relations, notre santé, notre travail, nos projets.. Quelque chose se passe dés maintenant de déterminant.

Dans la religion juive, Pâques (Pessah ) , est la fête la plus importante du calendrier car elle arrive au moment du printemps (comme les autres religions monothéistes d’ailleurs ).  Pessah signifie « passer au dessus »  Cette fête symbolise la liberation.  Le moment  ou le peuple  juif quitte l’Egypte où il était en esclavage pour se retrouver dans le désert où Moise recevra les tables de la Loi.  Une traversée de 40 ans qui va fonder le peuple juif ( une quarantaine fondatrice..)

 La symbolique de l’histoire traverse le temps et les époques et reste d’actualité  au présent de  ce qui se vit dans nos espaces intérieurs et extérieurs.
C’est le temps d’un passage, le Passage, celui de quitter nos conditions de servitude, de sortir du passé  aliénant qui empêche de se sentir libre et vivant, le passé qui retient même si celui-ci a été utile dans des expériences qui nous ont construites à certains moments de notre vie.

C’est le moment où nous pouvons renaitre profondément car la symbolique de Pessah peut se relier tout autant, ainsi que le souligne Delplhine Horvilleur, au moment où l’enfant sort du ventre maternel,  traverse les eaux  matricielle pour arriver dans un nouveau monde et advenir à son être humain.

 Le bébé quitte un univers aquatique sécurisant pour rejoindre un monde aérien inconnu de lui. Mais pour arriver là, chacun, chacune, avons expérimenté , éprouvé le passage du connu, sécurisant et enfermant à la fois, à l’inconnu, où arrivant dans un désert, son repère sera la mère qu’il vient de quitter de l’intérieur pour la rencontrer à l’extérieur.

 Se relier en conscience à cette délivrance, à la fois pour la mère  en nous et pour l’enfant en nous,   nous ouvre  des voies de passage qui peuvent etre inédites, surprenantes, positivement dynamiques pour ressentir le mouvement de la vie au coeur de ce ralentissement que nous partageons tous  mais avec des impacts différents individuellement ( situations d’urgence, de tensions familiales..)

Afin d’ effectuer au mieux ce passage de renaissance, chacun,chacune de nous peut s’appuyer sur ses racines, revenir dans ses fondations pour y trouver de la force.

La psychogénéalogie nous invite à la reconnexion avec nos racines à travers ce qui nous a préexisté : des histoires, des personnages, des existences, des expériences plus ou moins dramatiques, mais aussi des itinéraires avec des déviations vers la survie ou une autre vie…
L’ héritage n’est pas l’hérédité . Il n’y a pas  de déterminisme – 

Chacun, chacune, familiarisé-e avec son arbre familial intérieur peut accéder à des lieux de libération en revenant sur les places « sensibles » , des lieux d’enfermement, là où des croyances se sont formées dans la nécessité de faire face, de se protéger de la contagion du drame. 

S’attarder un moment sur ces places et considérer la situation à leur place (c’est à dire là ou nous n’étions pas) pour  libérer le contenu de ces situations cristallisées, s’en détacher et se relier autrement en permettant au flux de circuler et d’irriguer les générations suivantes;

C’est  un passage qui permet de franchir une étape de croissance, et nous offre un renouveau à condition de s’affranchir de chaines de transmissions qui entravent une liberté à vivre sur une terre que l’on s’est (sait) promise au plus profond de notre être.

Voir,  sentir ses enracinements dans le monde, sur la terre qui nous porte. 

Maureen Boigen@tous droits réservés.

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sortir des répétitions familiales

Les répétitions familiales se révèlent lorsqu’on se livre à l’examen de son arbre généalogique.  On  observe ainsi un schéma répétitif de dates, prénoms, évènements, métiers etc… sur plusieurs générations .Ce qui produit l’ effet paradoxal d’une continuité inébranlable et en même temps celui du télescopage de la temporalité. D’aucun diront d’un déterminisme à toute épreuve…

Qu’il s’agissent de traumas, deuils non faits, secrets, non-dits, violences, abus, vécus dans les générations précédentes, ceux –ci laissent leurs traces psychique et/ou physique chez leurs descendants par le fait même de ne pas être élaborés, c’est à dire parlés, exprimés, partagés, mis en rituel.

 Le schéma répétitif

Par ces rappels de dates, d’évènements, de prénoms..le schéma répétitif poursuit sa course, cherchant à commémorer la place d’un ancêtre par exemple. Place qui ne doit pas être oubliée tout en restant tabou. Cet héritage familial, souvent bien encombrant et insoupçonnable, se rappelle à la loyauté de ses membres lors de situations ou d’évènements du présent venant faire écho au vécu antérieur d’autres générations.

L’enfant enregistre ce qu’il ne comprend pas

Il faut savoir que l’enfant enregistre les données du schéma répétitif à travers les comportements non-verbaux de son entourage. Quand il s’agit de secrets par exemple, l’enfant « sent » que quelque chose est caché, tabou, interdit de paroles.  Il va taire ses ressentis pour adhérer au déni familial et garder sa place dans sa famille. Et de ce fait « choisir » inconsciemment d’exprimer ses sensations confuses sous forme de somatisations ou de comportements inhabituels très embarrassants pour ses parents.

L’enfant devenu adulte retrouve ses sentiments et sensations confuses face à des situations de son présent qui viennent rappeler par transparence, un contexte,  un évènement vécu dans le passé familial. Pour échapper à l’ état d’angoisse et la charge émotionnelle qui l’envahit il va agir ce qu’il ressent et reproduire ainsi une situation qui ressemble à ce qui a été vécu antérieurement.

Par exemple, en cachant à un enfant qu’il y a eu dans sa fratrie un frère ou une soeur décédé avant lui, cet enfant va exprimer des symptômes en lien avec le membre décédé.  Devenu adulte, et dans une position parentale, l’ombre de cette place endeuillée qui n’a pu être parlée  va ressurgir. Celle-ci créant une anxiété  qui fait l’objet d’une projection sur la place de son enfant. Cela va se traduire par une angoisse qu’il lui arrive quelque chose, de le surprotéger, ce qui aura le même effet sur l’enfant, car exposé aux angoisses de son parent, il se retrouve mis à une place menaçante sans  en comprendre le sens.

Ces « rendez-vous » avec la mémoire familiale  ne prennent sens  que lorsque les interférences  transgénérationnelles sont conscientisées.

La phrase qui exprime les transmissions inconscientes à l’oeuvre, est :  » çà me dépasse, je ne comprends pas ce qui m’arrive, je ne me reconnais plus..

 Exemple : Une jeune maman demande de l’aide car elle n’arrive pas à s’attacher à sa fille de 2 mois.

Elle dit se montrer indifférente et distante dans la relation affective, le toucher avec son bébé. Elle supporte très mal ses pleurs qu’elle interprète comme des colères.  Dans le dessin de son arbre généalogique,  on décèle que sur au moins 4 générations, un certain nombre d’enfants  sont mis en nourrice, élevés par une autre personne, et des mystères planent sur des enfants qui auraient pu être abandonnés, fruits d’un adultère. Cette prise de conscience provoque chez elle beaucoup d’émotions et le souvenir  que sa mère lui disait  lorsqu’elle était toute petite, qu’elle la laissait chez une voisine ni maternelle, ni maternante et qu’elle pleurait beaucoup.  Elle va apprendre aussi un peu plus tard, par une de ses tantes maternelles, que sa mère ne voulait pas d’enfant, que la  grand-mère maternelle  ayant été destituée de ses droits parentaux, les 3 soeurs avaient été séparées et trimballées dans des familles peu accueillantes.

Cette part de l’histoire lui était inconnue et ces mises en lumière du passé de la branche maternelle ont éclairé le présent de cette jeune femme qui a pu  regarder et s’approcher de sa fille avec plus de tendresse.

La thérapie transgénérationnelle (psychogénéalogie, analyse transgénérationnelle) 

aide à comprendre et à libérer  les situations souffrantes de l’histoire familiale. En investiguant à partir du génosociogramme les informations issues des prénoms, places, dates, métiers, évènements – syndromes anniversaires renseignent sur les transmissions inconscientes spécifiques à chaque place. Ainsi, en revisitant et en réhabilitant les places de chaque membre composant le système familial, l’individu allége ses tensions internes et trouve une juste distance par rapport au passé familial.

La thérapie transgénérationnelle, engage le corps tout autant que la parole en travaillant sur la restauration des liens intergénérationnels et sur l’enracinement du sujet dans sa place d’origine.

Les stages et formations  que nous proposons ont la particularité de faire l’expérience en conscience de l’héritage familial. Les exercices psycho-corporel et systémique favorisent la libération des mémoires émotionnelles.

 

Maureen Boigen – tous droits réservés

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Lourdeurs et douleurs du passé familial

LOURDEURS ET DOULEURS du passé familial

Le corps et l’esprit réagissent à nos états intérieurs. L’expression des lourdeurs et des douleurs sont des réactions psycho-corporelles sous-tendues par des situations d’un passé souvent inachevées. Il s’agit d’un passé « personnel » ou d’un passé familial qui ne s’est pas exprimé. Resté suspendu, en attente de paroles, d’expressions.

Dans le cas d’un deuil

Prenons  l’exemple du deuil, donc de la perte :  suite à la mort brutale d’un être cher par exemple l’individu peut réagir dans le déni de la perte : faisant comme si tout allait à peu près bien, disant qu’il faut tourner la page et passer à autre chose,  irrité de l’affliction des autres qui le ramène à ce qui est insupportable ou intolérable en lui-même.

Cette attitude est pesante pour l’individu lui-même qui intériorise sa douleur et ne peut faire face à l’absence de l’être cher face à un entourage qui vit cette perte sur un autre registre. Chacun pouvant alors s’enfermer dans un deuil muet, vécu douloureusement  puisque le mot d’ordre implicite est qu’il faut avancer.

La lourdeur s’installe  dans les relations par manque d’expression de la douleur.

Ce sont principalement les enfants qui souffrent de ces situations pesantes pour leur famille.  Ils prennent sur eux, dans des expressions variées, la charge de la douleur sans parole en manifestant des symptômes physiques et/ou psychiques.

Douleurs et lourdeurs dans les multiples couches de stress 

A moins de se retirer du monde dans lequel on vit, il ne nous est guère possible de se mettre à l’abri du stress. Le stress devant s’entendre comme les pressions, la surcharge mentale, physique, les contingences inévitables de la vie.

La gestion du stress est propre à chacun mais certaines situations ou certains évènements ne nous laissent pas tranquille malgré les thérapeutiques que nous pouvons mettre en place. 

Les stress répétés aboutissent à des somatisations diverses qui nous poussent à consulter : un médecin, un psy, un thérapeute de bien être…

En fonction de l’ampleur du symptôme, il est intéressant de s’interroger si quelque chose ne cherche pas à s’exprimer en lien avec un passé plus ou moins lointain.  En psychogénéalogie, on va investiguer les dates anniversaires afin de voir si une corrélation pourrait éclairer ce passage douloureux psychiquement et physiquement.

 Effectivement, l’accumulation de deuils, de traumas, d’injustices à travers les générations sont des sources de stress non négligeables. Par le fait d’une transmission  inconsciente qui vient peser lourdement  sur la descendance.  Il nous reste à prendre conscience de ses lourdeurs associées à de vieilles douleurs inscrites dans une mémoire qui  nous dépasse.

Les lourdeurs et douleurs  concernent  ce qui est stagnant 

Il convient donc de s’interroger sur les lieux internes de nos lourdeurs et dépister les vieilles blessures qui  n’ont pas été enterrées.

Les traumatismes vécus ou transmis, les conflits larvés, les violences refoulées, les situations d’abus et bien d’autres cas attendent d’être conscientisés pour être délivrés de leur poids. 

Le stage « origine émotionnelle des maladies«  est complètement adapté pour sortir des lourdeurs et douleurs d’un passé à recomposer  et se  réapproprier son héritage..vivant.

Maureen Boigen – tous droits réservé

 

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La place des secrets de famille

 

La place du secret de famille est proportionnelle à la qualité de la communication au sein de ladite famille. Les secrets ont leurs secrets pour rester secrets et certains restent bien scellés malgré le désir et les efforts du patient pour les percer à jour.

ex : Célia se questionne sur l’origine de la toxicomanie de son frère et sur l’agression sexuelle dont sa fille a été victime. « C’est une évidence pour moi de venir vers la psychogénéalogie pour comprendre ce qui s’est transmis dans ma famille à mon insu  » Un peu plus tard  dans  la même séance, elle dit : « Je pense qu’il n’y a pas de secret dans ma famille… Il y a des non-dits, mais il m’est impossible d’interroger qui que ce soit ».  

Célia persévère dans un travail transgénérationnel pour approcher les secrets, mais elle ne peut aller au-delà du tabou, il lui est impossible de transgresser l’image d’une famille installée, exemplaire, et respectable. La loyauté fait loi. Dénoncer un secret, c’est trahir, c’est devenir un renégat.

À quel moment la prescription touche-t-elle sa limite ?

Un secret  de famille bien gardé au niveau ancestral ou généalogique prolonge ses effets sur plusieurs générations. Ce qui se transmet de façon transgénérationnelle est de l’ordre du non-dit, de l’inter-dit, du mot-dit (de la malédiction) ou du trop-dit (l’ancêtre glorieux ou scandaleux). Ce sont des transmissions en creux, des défauts de transmission qui soulignent le rôle de la faute cachée ou des transmissions brouillées. Ces creux, ces trous sont des zones d’ombre et de flou, véritables aspirateurs avides d’émotions, d’images générés par les derniers arrivés dans le système familial..

En général, la famille fait bloc pour contenir le symptôme aux première et deuxième générations.  Le tabou autour du secret est bien marqué par des stratégies d’évitement de certains sujets pouvant donner lieu à des malaises, à l’émergence de conflits latents. La différenciation est prohibée. Les symptômes du système portés par certains de ses membres renforcent les liens.

C’est le cas de pathologies psychiques ou physiques allant de problématiques addictives à des conduites suicidaires, des maladies, etc. De cette façon chacun garde sa place, même au prix d’aliéner son existence. Le membre qui entreprend une démarche d’autonomie pour sortir de l’aliénation du système devient suspect et dangereux pour les autres membres. En voulant dénoncer le tabou, il devient tabou lui-même. Pour garder et défendre le secret de famille,  le système familial va projeter sur le traître, un sentiment de culpabilité. Pour garder sa place, ou plutôt son rôle, il faut exclure le gêneur, celui qui dérange, qui trahit, qui n’est plus loyal au groupe en le desservant.

Évelyne s’est mise à dos toute sa famille pour avoir dénoncé l’existence d’un enfant caché, abandonné par son père avant son mariage avec sa mère. Il est parfois cependant vital de sortir du groupe, même en se faisant éjecter. Simon a appris il y a quelques années un secret avec lequel il a beaucoup de mal à vivre. Dans la famille, chacun est au courant, mais personne n’en parle. le non-dit règne en maître et Simon étouffe :« C’est eux ou moi, ou j’implose avec eux ou, au pire, je fais tout exploser. »

L’étrange dérange :  Le sentiment d’étrangeté rythme les ressentis des individus en proie aux secrets familiaux. les membres du groupe savent , mais tous n’en ont pas connaissance. Ce paradoxe est typique des familles où il se passe quelque chose, mais qui demeurent dans le déni. Dès lors qu’un secret se constitue dans le système, chacun est concerné et s’arrange, consciemment ou inconsciemment,pour sceller l’union autour de lui. Cela est valable un temps – nécessaire pour assurer le bon fonctionnement et l’équilibre du groupe. Quand celui-ci vacille vers trop de fermeture au monde ou bien qu’un changement devient indispensable pour redéfinir les places de chacun, le secret a besoin d’être partagé. C’est le cas, par exemple, à la naissance d’un enfant ou au décès d’un parent. 

En ( brève) conclusion  : Ma façon de travailler avec la psychogénéalogie et/ou analyse transgénérationnelle ne vise en aucun cas à forcer la révélation du secret de famille. L’intérêt thérapeutique est pour le patient, de sortir des effets du secret, de mettre à jour les résidus émotionnels infiltrés dans la mémoire familiale et incrustés dans les recoins de la psyché sous forme d’affects, de comportements addictifs, compulsifs… Pour cela j’utilise certains outils spécifiques s’adressant à la mémoire du corps ( on dit bien : porter un secret..).

Extraits du livre » l’Expérience de l’arbre – guérir des mémoires familailes » ed Chiron Tous droits réservés

Différents stages sont proposés et permettent d’aller plus loin dans la reconnaissance de l’héritage familial inconscient.

les stages de psychogénéalogie

Stage sur l’origine émotionnelle de nos symptômes (psychiques/physiques)

@tousdroitsréservésmaureenboigen

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