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Pourquoi s'orienter vers la Psychogénéalogie ?

Dernière mise à jour : 21 mars




La psychogénéalogie est une méthode qui apporte du sens à notre existence et aux choix (bons ou mauvais) que nous avons faits, car notre existence puise à l’origine son sens dans la matrice familiale. Se retourner pour regarder d’où l’on vient permet de se dégager de bon nombre de fardeaux, de douleurs et de lourdeurs que nous portons à notre insu.


Dans cet article, je vous présente quelques demandes de personnes qui s’orientent vers la psychogénéalogie dans la quête d’un sens à une période de leur vie :


  • « Je travaille depuis plusieurs années en psychothérapie, et je constate qu'il y a toujours des empêchements dans ma vie qui viennent de ma famille, j’ai besoin d’explorer à cet endroit. »

  • « J’ai commencé à avoir des vertiges vers 40 ans et à 44 ans, j’ai cru que j’allais mourir. Il y a un secret autour d’une arrière-grand-mère qui s’est suicidée à 44 ans. »

  • « J’ai le sentiment de tourner en rond dans ma psychothérapie, il y a quelque chose d’un voile qui nécessite de se lever. »

  • « J’ai commencé des recherches généalogiques après la mort de ma mère. J’ai eu besoin de renouer des liens et je viens d’être grand-mère, mais mon fils s’est éloigné de moi et je ne vois pas ma petite fille. »

  • « Depuis de nombreuses années, il y a des catastrophes à répétitions dans la famille, je me suis décidée à faire face à mon histoire familiale, à comprendre et à arrêter ce processus, je voudrais faire des projets d’avenir, alors que j’ai tellement peur du futur. »

  • « Je me questionne dans mon couple, j’ai le sentiment profond que quelque chose m’empêche d’être heureuse et que ça a à voir avec ma lignée maternelle. »

  • « J’ai un frère qui s’est suicidé et depuis je ne trouve plus ma place dans ma famille ni dans ma vie. »

  • « J’ai besoin d’y voir plus clair dans mon couple, je me demande pourquoi j’ai fait le choix d’un homme qui ne me plaisait pas, et avec qui je n’ai pas de désir. C’est quoi être une femme dans cette famille? »

  • « Ma mère a été abandonnée à la naissance, et j’ai toujours porté en moi un profond sentiment d’abandon, comme si c’était moi qui avais été abandonnée, j’ai besoin de comprendre où est ma place. »

  • « J’ai donné un prénom juif à mon fils et en questionnant ma mère, il y a quelques années et bien après la naissance de mon fils, elle m’avoue que mon grand-père maternel était juif. C’était un secret, il ne fallait surtout pas en parler. »

  • « Je suis descendante de survivants de la Shoah, beaucoup de traumatismes dans ma famille, je ne suis jamais en paix, je n’ai pas eu d’enfant, je suis envahie d’images morbides. »

Ces questions restées en suspens, en souffrance trouvent du sens à travers les réponses fournies par la mise en place d'un arbre de famille et l’analyse des transmissions inconscientes à travers les générations.


Les réponses à ces questionnements, à ces problématiques surgissent de la mémoire lorsque des places généalogiques, des évènements de l’histoire familiale sont évoqués.

Ainsi, de nombreuses personnes trouvent des clés à leur mal-être, leurs conflits, leurs difficultés de toutes sortes :

  • « J’ai compris que mon grand-père et sa famille avaient été séparés pendant l’exode et ça a mis du sens sur ma problématique à me séparer de façon récurrente de mes frères et sœurs et à créer du conflit et du désordre pour justifier mon éloignement. »

  • « J’ai pu relier mes angoisses à tous les non-dits et les secrets des deux côtés de ma famille concernant des incestes intra-familiaux. Ma mère m’a avoué ce qui s’est passé pour elle et sa sœur, et ce fut un moment de grande intensité et de soulagement pour elle et pour moi. »

  • « Je me suis libérée d’un poids énorme lié à un secret sur l’exclusion d’un grand oncle, disparu. C’est dans le travail de repositionnement des places que l’émotion s’est libérée et qu'enfin j’ai pu sentir ce que je portais. À la suite de cette séance, j’ai eu de nouveaux clients dans mon activité professionnelle. »

C’est un voyage, certes très mouvementé, de revenir sur le passé, le passif familial. Mais les bénéfices se font sentir autant pour soi que pour l’entourage. La descendance profite largement de ce qui s’est découvert, nommé, élaboré, et qui vient combler les manques de mots et les manques de sens ayant fait défaut au cours de la transmission généalogique.


Consultez le planning des prochains stages


Maureen Boigen – tous droits réservés

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